mardi 31 décembre 2024

Mulegé. Jour 2

 Mardi le 31 décembre. Mulegé. Jour 2. 0 km.

Bon petit déjeuner puis lessive.  Nous allons ensuite faire un tour de vélo en direction du phare. On a apporté nos jumelles.  Même oiseaux qu’hier mais en plus, une bande de fous bruns qui plongent juste en face de la plage de galet près du phare. Ils nous donnent un joli spectacle.

Nous revenons vers midi. On lit les nouvelles puis on se fait un bon lunch fusion Qué-Mex.

Après diner un peu de guitare et puis nous reprenons les vélos pour continuer notre visite de la petite ville d’Heroica Mulegé, nommée ainsi parce que des soldats ont jadis fait preuve d’héroïsme en repoussant une attaque des Américains. Cette bataille aurait été décisive semble-t-il.

Nous visitons plusieurs rues du versant nord-ouest.  L’une d’entre elles conduit à l’ancienne prison, aujourd’hui converties en musée.  C’est fermé. On reviendra lors de notre retour vers le Nord.

De retour de vélo, c’est déjà le bon moment pour la douche.  Un peu de lecture et d’écriture avant d’aller souper au restaurant du camping avec Geneviève et Vincent, les français rencontrés hier.  

Mais voici que le resto nous apprend qu’ils ferment à six heures. On se revire donc sur un dix cents et chaque couple prépare son souper que l’on mange à notre site après un apéro à la margarita.  J’ai bien réussi ma recette et on renouvelle l’apéro… Ce fut une belle soirée et nous sommes maintenant presque convaincus d’aller camping en VR en Europe. Réflexion à faire au cours des prochains mois.

Ils partent vers 22h, on fait la vaisselle et on se couche avant la nouvelle année!  


lundi 30 décembre 2024

Heroica Mulegé

 Lundi le 30 décembre. De San Ignacio à Mulegé. 139 km.

Juste 139 km qui m’en ont semblé 300 tellement la route est maganée.  En plus qu’on a encore eu un problème électrique ce matin.  Pendant qu’on déjeunait, subitement tout s’est éteint.  Pourtant l’écran indiquait plus de 60% au réveil.  J’espère que le bidule que Guillaume nous apportera dans 3 semaines permettra de régler ce facheux problème récurrent et intermittent.  Finalement, au bout d’environ une heure, tout est revenu à la normale mais la batterie indiquait 100% sur l’écran et 0% via l’application Volthium.  Mystère.  Je vais leur écrire à nouveau…

Le paysage est très joli quand je peux lever les yeux de la chaussée.  Beaux gros volcans, quelques montagnes à traverser et finalement la mer de Cortez peu avant Santa Rosalia.  

C’est là qu’on refait des courses avant de passer par le centre-ville pour reprendre la route 1.  On passe devant l’église de métal faite par Eiffel et apportée ici de France en pièces détachées. On l’a déjà visitée mais on n’arrêtera pour la visiter à nouveau qu’au retour vers le Nord en février ou mars.

Nous arrivons à Heroica Mulegé vers midi. On va directement au camping la Horta Don Chano où l'on se choisit un site avec une petite palapa et bien entouré de bananiers.  On restera ici entre 3 et 7 jours. À voir au fur et à mesure car il n’y a pas de rabais pour longs séjours.

Notre site de camping à Mulegé


Après diner on s’en va en vélo en suivant la rivière vers son embouchure au phare de Mulegé.  Pas mal d’oiseaux dont plusieurs balbuzards pêcheurs, des pélicans bruns, des cormorans, des grands hérons, une grande aigrette et deux bihoreaux violacés, les premiers de ce voyage-ci.  On reviendra demain avec les jumelles.


Près de notre camping, le petit Malecon qui va vers le phare en longeant la rivière Mulegé

Pygargue pêcheur

Bihoreau violacéé

Le phare de Mulegé


Nous revenons vers le camping et poursuivons vers le centre-ville. Il y a peu de circulation et les autos roulent lentement.  Ce qui nous laisse le temps de parcourir les rues principales et de localiser différents commerces qui nous intéressent : tiendas pour la bouffe, crèmeries et boulangeries artisanales, etc.

Nous revenons vers 15h et c’est le temps d’une bonne douche bien chaude.  Encore la qualité ici! Wow!

Nous rencontrons Geneviève et Vincent,  un couple de français qui voyagent en Amérique durant un an dans le petit VR.  Ils nous invitent à prendre l’apéro avec eux vers 18h. Ils sont bien sympathiques.  Nous revenons au VR à 19h30 pour nous faire à souper sur charbon de bois.  La soirée sera courte!

Écriture, écoute musicale sur Ohdio, lecture et dodo vers 22h.


dimanche 29 décembre 2024

San Ignacio. Jour 2

 Dimanche le 29 décembre. San Ignacio.  Jour 2. 0 km.

Vers 9h nous allons faire le sentier qui mène au sommet de la colline rocheuse qui surplombe San Ignacio. Je me suis abonné à l’application Alltrail et cela m’a donné tous les sentiers à proximité ainsi que le trajet détaillé pour celui que nous avons fait.  Comme ce n’était pas évident de trouver le bon sentier pour la descente de l’autre côté de la colline, avec l’app on savait toujours exactement où aller. Même sans réseau car j’avais téléchargé le sentier avant de partir. Je suis certain qu’on se servira beaucoup d’Alltrail à l’avenir.

La randonnée débute au centro, passe à la limite de l’oasis et du désert, au pied de la montagne puis la montée et le reste se fait dans le désert rocheux, pour se terminer encore au centro. Une boucle de trois kilomètres environ.  Cela en valait la peine car la vue plongeante sur la mission est très jolie. En plus, plusieurs oiseaux dont des dizaines d’urubus  à tête rouge, des moqueurs polyglottes et des auripares verdins.








Ocotillo en floraison, sans feuille...

Nous allons ensuite visiter la mission et prendre un bon capucino à la place centrale.




Sommaire de la randonnée par Alltrail


Le reste de l’avant-midi passe en bricolage, lessive et lecture.

Après diner, nous partons en vélos. Nous traversons la ville et allons pédaler sur la route asphaltée qui mène à Laguna San Ignacio situées à soixante kiomètres. On ne roule qu’une heure au total. Il n’y a pas de circulation et on se sent comme sur une piste cyclable.  Une fois passé les dépotoirs, le désert est intéressant avec en toile de fond, de beaux gros volcans.




De retour vers 16h, un peu de guitare et puis on range les vélos, parés pour la route demain.  Petite douche de luxe (pour un camping mexicain), puis écriture pour moi et couture pour Hélène.


Petite bière rafraichissante avant le souper en admirant les rayons du soleil couchant sur la montagne où évoluent avec entrain des dizaines d’urubus, certains en vols et d’autres perchés à la cime des hauts cactus chandeliers.


Hélène nous prépare un bon repas de poisson que l’on déguste dehors ce soir car il fait une chaleur bien agréable.


Nous allons ensuite faire un petit tour au Centro. C’est bien tranquille.  Contrairement au voisin du terrain de camping où on semble être en train d’ajuster un système de son.


Et en effet, pendant qu’on joue nos parties de dés et de Boogle, la musique décolle. Avec de la basse qui doit pouvoir s’entendre à un kilomètre. Un groupe de musique traditionnelle du Nord au départ, jusque vers minuit ou une heure du matin, et ensuite de la musique en canne jusque vers 5h du matin.  On pourra dire que ce fut une belle noce parce qu’il faut se rendre à 5 heures du matin pour avoir droit à ce titre.


Curieusement, ayant accepté le fait d’avance, j’ai assez bien dormi.  Je me suis réveillé environ 8 fois, comme à l’habitude.  Mais Hélène a très mal dormi.  Elle se couchera plus tôt demain.






samedi 28 décembre 2024

San Ignacio, camping Paraiso Misional.

Samedi le 28 décembre. De Laguna Ojo de Liebre à San Ignacio, camping Paraiso Misional. 161 km.

Après déjeuner, on reprend le mauvais chemin de terre en planche à laver durant près de 30 km. C’est éprouvant. Hélène a toujours peur que le four microonde ne tombe. Mais ma réparation tient le coup.

Nous nous sommes levés tôt car on a changé d'heure encore une fois en arrivant à Baja Sur. Plus que deux heures de décalage avec Québec.

Rendus à la route 1, on se stationne sur le côté et on fait nos appels maintenant qu’on a du signal.  Puis on enfile vers le sud.  Il fait 13 à15 degrés . Et après environ une heure de route allant de bon à passable à cause des nids de poule, on se retrouve subitement à 24 C. Enfin la chaleur, en espérant que cela dure…

Nous arrivons à San Ignacio vers midi. On s’installe au camping Paraiso misional puis on lunche et ensuite nous partons à vélo faire le tour du joli petit village construit dans un oasis en plein désert rocheux entouré de trois volcans, les Trois Vierges.  Nous sommes entouré de dattiers.


Nous parcourons environ 8 km en tout incluant un aller-retour à San Lino où se trouve une jolie lagune. On visite les autres campings tant qu’à faire et on se trouve satisfaits de notre «paradis».


La vieille mission 




On se paie une petite douche chaude vers 15h30 et ce sera bientôt l’heure de l’apéro.  Hélène nous prépare comme d’habitude un bon souper. Durant qu’on mange on va passer au-dessus de nos têtes une procession d’une centaine d’urubus.  J’imagine qu’ils s’en vont dans un dortoir pour y passer la nuit tous ensemble. Le soleil se couchant dans le désert nous produit un ciel d’un rouge intense.



Puis après la vaisselle, nous allons faire un tour au centro, à moins de cinq minutes à pied. On fait le tour de la grande place en admirant, ou non, les décorations de Noël. Le plus bel effet c’est le sentier lumineux à côté de la vieille mission qu’on revisitera demain.



Nous revenons vers 19h30 au camping.  La soirée, douce à souhait,  passe en jeux de dés, Boogle, écriture et lecture.


vendredi 27 décembre 2024

Laguna Ojo de Liebre, Baja California Sur

 Vendredi le 27 décembre. De San Luis Gonzaga à Laguna Ojo de Liebre, BCS. 278 km.


Après une bonne nuit tranquille sous un ciel étoilé, nous déjeunons puis nous partons vers 8h30. 


La route est très mauvaise une grosse partie du trajet : des milliers de nids de poule qui obligent à constamment zigzaguer et ralentir fortement. Tellement que notre ordinateur de bord, programmé pour détecter la fatigue au volant, me demande deux fois de m’arrêter pour me reposer…


Nous passons dans de magnifiques panoramas qui nous donnent encore d’autres visions du désert.  Parfois à dominance d’ocotillos, d’autres fois avec des yuccas (arbres de Josuah) et aussi avec ces cactus très particuliers qu’on ne voit qu’ici : les cirios. Ils ressemblent à de grosses carottes géantes plantées à l’envers et munies de radicelles tout le long de leur tronc parfois.




Nous arrêtons pour diner, faire l’épicerie et le plein d’essence à Guerrero Negro. C’est la petite ville juste au sud du 28ième parallèle qui constitue la frontière entre les deux états de la Basse Californie.  On a beau être en Basse Californie du sud, il ne fait que 19 C aujourd’hui avec un fort vent.  On aimerait un peu plus chaud. C’est d’ailleurs pour se rapprocher de la chaleur qu’on a parcouru tant de route aujourd’hui.  Mais à bien y repenser, avec la condition de la route, on aurait pu faire moins de distance un peu.


À une trentaine de kilomètres au sud de Guerrero Negro, nous allons nous installer pour camper à la Lagune Ojo de liebre, oeil de lièvre, de l’autre côté des immenses salines industrielles qui font vivre une partie des habitants de Guerrero Negro.  C'est une partie de la Réserve mondiale de la biosphère El Viacaíno.  Nous y étions venus il y a 10 ans pour observer les baleines grises qui y viennent par centaines, possiblement plus de 1000 entre décembre et mars avec leurs petits.  Mais aujourd’hui, elles ne semblent pas encore arrivées. Il faudra revenir quand on remontera vers le nord en mars.  

Le gardien fait des sculptures en cristaux de sel

Pas de la neige, du sel!




La première chose qu’on fait en arrivant c’est de voir ce qui se passe avec le four microonde qui nous fait tout un tintamarre depuis le milieu de l’avant-midi.  Je l’enlève de sa niche et m’aperçoit que la tôle du dessous de l’appareil où sont vissées les pattes est complètement défoncée.  Trop mince, elle n’a pas supporté les chocs de la route, incluant les nids de poule et la planche à laver…


J’improvise donc une solution qui devrait durer jusqu’au retour avec différentes bricoles que j’ai sous la main dans le VR et qu’il serait trop laborieux et fastidieux, sinon d’aucun intérêt, de décrire ici.  Au bout d’une heure tout est installé et on se croise les doigts pour que cela tienne quelques mois.




Barge marbrée 





Après ce désagréable interlude, nous allons marcher pour observer les oiseaux de rivage qui abondent tout autour de la lagune.  Des milliers de limicoles dont, en grand nombre, des courlis long bec et des barges marbrées. On voit aussi plusieurs balbuzard pêcheurs qui font leurs nids soit sur les poteaux électriques, soit du des poteaux plantés exprès à côté des poteaux électriques ou encore…sur plusieurs toilettes sèches du camping…

On retourne au VR juste avant le coucher du soleil. Malheureusement des nuages nous empêchent de le voir disparaître à l’horizon.  On a hâte de voir un beau coucher de soleil sur le Pacifique.


Hélène nous prépare un bon repas, bien habillés car c’est frisquet avec le vent.


jeudi 26 décembre 2024

San Luis Gonzaga

 Jeudi le 26 décembre. De Baja Desert RV park à San Luis Gonzaga. 145 km.


C’est mon anniversaire aujourd’hui.   Le sixième, septième ou huitième, peut-être plus, que je passe au Mexique. Cela ne me rajeunit pas.  69 ans!  Vu le décalage, au lever j’ai déjà reçu des vœux d’une douzaine de personnes. Wow! Mais dès que nous partons du camping vers 9h, on perd tout signal cellulaire.  Ça ira donc à demain ou après-demain pour les autres vœux…


Nous roulons un peu plus de 2h30 vers le sud sur la route 5. C’est peu achalandé et il n’y a pas beaucoup d’habitations à part le petit village de Puertocitos pour lequel on fait un petit détour.  



Sinon, plusieurs campements ou de petites agglomérations de quelques maisons secondaires en bord de mer.   Le paysage est vraiment désertique mais ce n’est pas dénué de charme.


On arrive un peu avant midi au Camp Beluga au centre de la baie de San Luis Gonzaga. Assez de route pour aujourd’hui.  On s’installe dans l’un des sites avec palapa en bord de mer et on dine dehors en admirant la longue plage de sable et de galets.





Après diner on va prendre une marche d’environ deux heures sur la plage déserte.  On a bien fait de prendre nos jumelles car il y a beaucoup d’oiseaux : Goélands de Cortez et autres, aigrettes neigeuses, grande aigrette, grand héron, aigrette roussâtre, sternes sp, urubus à tête rouge et une foule de limicoles dont bécasseaux semi-palmés, pluviers semi-palmés, huitrier d’Amérique, courlis corlieu et plusieurs magnifiques courlis à long bec.






Au retour vers 15h, un peu d’écriture puis une petite pratique de guitare question de continuer le dérouillage…


Comme c’est mon anniversaire, on se permet un petit apéro avant un souper surf and turf alliant notre restant d’arrachera et quelques belles grosses crevettes bleues.


Soirée de dés et de Boogle avant de se coucher tôt.


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