San Quintin

Vendredi le 28 février 2025. De Cataviña à San Quintin, El Pabellon RV park. 154 km.

Lever à 6h30 après une nuit très tranquille. Aucun véhicule n’est passé dans le chemin.  Nous quittons vers 7h45 et roulons jusqu’à 10h15 environ. Les paysages sont très beaux et la route, bien que sinueuse et étroite, est en bonne condition. Peu de circulation.

Nous allons nous stationner au camping El Pabellon RV park où nous rencontrons deux couples du Québec, dont un en Safari Condo comme nous avions durant onze ans, qui en sont à leur première visite au Mexique en VR.  L’une des québécoise connaissait nos blogues. Elle nous a reconnus quand nous nous sommes nommés.

Nous allons prendre une marche de cinq kilomètres sur la longue plage de sable dur bordée par de belles dunes.

Au retour, on lunche puis c’est l’heure d’une bonne douche chaude, mais à l’eau saumâtre, presque salée à vrai dire.  J’avais allumé le chauffe-eau avant de partir marcher quand les québécois nous ont dit qu’ils avaient pris leur douche à l’eau froide.  Expérience des douches de camping au Mexique : Souvent en panne de gaz ou autre problème.

En après-midi, un peu de lecture sur la dune face à la mer avant d’aller reprendre une longue marche sur la plage, cette fois-ci dans l’autre direction. Il y a des dizaines d’autos sur la plage et les familles vont cueillir des moules dans environ 30 cm d’eau à marée basse. Plusieurs ont du succès.

Quelques vidéos à la famille et on revient au VR pour lire, écrire et cuisiner le souper.

Les nuages sur la mer nous privent d’un beau coucher de soleil sur le Pacifique. Tant pis.

En apéro, petit Nebbiolo de L.A. Cetto qui ont leur vignoble un peu plus au nord. 

Après souper. Mise à jour des photos et du blogue. Boogle et lecture.

 

Cataviña

 Jeudi le 27 février 2025. De Laguna Ojo de Liebre à Cataviña. 288 km.

Nous quittons Ojo de Liebre vers 8h.  On se rend alors directement à Guerrero Negro où l’on fait l’épicerie, le plein d’essence et le plein d’eau.  Et nous reprenons la route vers 10h environ. Chanceux, j’avais tout de suite envoyé un courriel au technicien de Volthium en arrivant à la ville et il m’a appelé une heure plus tard. Un bon gars!  On ne connait pas la cause de divergence de lecture entre la batterie Volthium  et l’écosystème Victron, mais d’après le voltage que j’ai mesuré à différents intervalles hier et ce matin, il semble que le problème soit du côté Volthium.  Mais au moins, tout fonctionne même si l’app de Volthium indiquait 0% de charge ce matin. Ouf!  On va continuer à surveiller et prendre des notes en vue de faire réparer ce qui ne va pas, sous garantie.

La chaussée a été réparée par endroit mais il reste encore des gros trous qu’ils ont oubliés ou dans des sections qu’ils n’ont pas jugé prioritaires. On se demande pourquoi parfois…. Il y a des sections en très bonne condition et d’autres qui sont épouvantables où ils faut conduire très lentement en louvoyant entre les nids-de-poules.  

On arrête luncher en bord de route vers 11h30 à la nouvelle heure, soit 12h30 à l’heure de ce matin.

Vers 14h, on arrive au minuscule village perdu de Cataviña. Nous allons au Rancho Santa Ines où nous avions campé il y a dix ans mais il y a un rassemblement de dizaines d’amateurs de motocross et on n’a pas envie du tout d’être dans le vacarme de jour ou de soir ou de nuit.

Nous regardons sur l’app IOverlander et environ cinq kilomètres après le village, il y a des sites très bien cotés répertoriés.  Nous allons voir et en effet ce sont des petits sites en bord d’un chemin peu fréquenté en plein désert parsemé d’immenses cactus dans le genre candélabres ou tuyaux d’orgues ou encore de hauts cirios. Les plus impressionnants atteignent près de 15 m de hauteur.  Et partout, il y a de gros rochers qui forment parfois des amoncellements .

On s’installe dans un site situé à un kilomètre environ de la route 1 et on y passe l’après-midi à relaxer dans le calme.  On marche un peu dans les alentours et on lit au soleil à l’abri du vent.

On se fait à souper vers 17h à la nouvelle heure.

En soirée, on admire les étoiles et les planètes. Je fais aussi quelques essais de photos nocturnes.  Le but est de voir la Grande ourse ET les cactus. Objectif atteint! Idem avec Orion. Super!

Puis deux parties de Boggle : La compétition est rude!  Au lit vers 21h30.

Laguna Ojo de Liebre, Guerrero Negro

 Mardi le 25 février 2025. De San Ignacio à Laguna Ojo de Liebre. 160 km

Départ vers 8h30. La route est relativement belle car réparée en plusieurs endroits.  Il y a tout de même plusieurs chocs qu’on ne peut éviter…Ouch!

Le chemin vers la lagune Ojo de Liebre a été nivelé. Beaucoup mieux!  On paie l’entrée pour le camping et le parc et on s’installe à une petite palapa. 

On va s’informer pour une excursion aux baleines demain matin tôt. Ce sera à 8h et on n’a pas à réserver.  On voit sans cesse des souffles et des dos de baleines au loin. C’est de bonne augure.

Nous allons marcher tout au bout du camping.  Il y a un nouveau camp Baleine pour touristes américains. Ils logent dans des petites chambres modulaires. Presque du glamping.  On rencontre des clients sur la plage et ils sont très satisfaits de leur camp.

Il y a des milliers d’oiseaux de rivages sur la plage.  On remarque surtout les barges marbrées et les courlis au long bec, très nombreux et spectaculaires.  Et il y a un gros voilier de becs-en-ciseaux noirs et des bernaches cravant. On ne les voit pas souvent ceux-là! Beau spectacle!

Il vente très fort en après-midi. On est content de notre palapa.  Je travaille un peu pour le CA de la copropriété. Il faut décrire une unité de référence afin de pouvoir s’assurer de la bonne manière avec la nouvelle loi. 

On se fait un bon souper vers 18h et on va marcher un peu dans l’obscurité.

Soirée de boggle et coucher tôt!

Mercredi le 26 février 2025. Laguna Ojo de Liebre. Jour2.

On se lève vers 6h30. Fruits et café seulement pour commencer la journée.

Nous allons ensuite à l’accueil pour acheter nos billets (85 USD/personne).  Le départ se fait à 8h30. Nous sommes huit passagers dans la grosse chaloupe.  Il y a au moins sept autres chaloupes dont certaines comptent dix passagers.

L’excursion dure 1h30 et c’est tout à faire fantastique!  Des centaines de baleines grises qui soufflent un peu partout autour de nous. Elles sont environ 500 cette année. Seulement 35 jeunes de l’année environ. C’est inquiétant car elles ont déjà été plus de 2800 à séjourner dans cette baie il y a quelques années. Il y a dix ans, lors de notre première visite, elles étaient près de 2000 si je ne m’abuse.

Plusieurs se montent la tête hors de l’eau. Quelques sauts même, comme des baleines à bosses.  Et puis, nous avons droit à plusieurs visites.  Elles sont très curieuses et viennent se faire caresser le long des bateaux d’excursions. Un gros wow!  Elles cabriolent tout autour et passent sous la chaloupe. Impressionnant!  Elles viennent à l’arrière ou sur les côtés où on peut les admirer et les toucher.  Incroyable!!!

Le temps a passé très vite. Nous sommes de retour vers 10h.  On déjeune copieusement et je rédige ensuite un document pour ma copropriété pendant qu’Hélène lit.

On a encore une alarme avec la batterie. Et les renseignements sur la charge divergent selon la source. Mon tableau de bord indique 89% de charge alors que l’application de Volthium indique 6%. Qui dit vrai? Faudra que je contacte encore Volthium quand j’aurai du réseau wifi…En attendant je prends des lectures de voltage régulièrement pour documenter.

Vers 13h30, nous allons marcher au bout du camping vers le camp aux Baleines.  Encore beaucoup d’oiseaux dont les becs-en-ciseaux, les bernaches cravant et des sternes royales.  En revenant, on se permet une petite sieste. Ça fait du bien! Et il faut faire le grand ménage des photos et vidéos prises ce matin. Beaucoup trop bien sûr! J’en efface au moins les deux tiers. Mais c’est bien agréable de revivre ces moments forts où les baleines viennent nous rendre visite et se faire caresser.

Puis on continue notre marche jusqu’au quai où l’on observe des milliers d’oiseaux : courlis à long bec, barges marbrées, huitriers d’Amérique, aigrette roussâtre et aigrette bleue et bien d’autres.

Nous avons faim tôt car on a juste déjeuné tardivement ce matin.  On se fait d’excellents poulpes à l’ajillo sur lit de riz servis avec des bettes à carde. Un régal! On a droit à un beau coucher de soleil sur la dune.

Après la vaisselle et après avoir rangé notre matériel en vue du départ demain, nous retournons au quai pour mieux  voir les planètes qui sont bien alignées.

En soirée, blogue, boggle et lecture.

San Ignacio

 Lundi le 24 février 2025. De Mulegé à San Ignacio.  138 km.

Départ vers 9h après avoir salué à nouveau nos voisins du Québec, de Nouvelle-Écosse et de l’état de Washington.  Nous faisons un petit arrêt au centro pour remplir notre bidon d’eau potable puis prenons la route vers le nord.

La chaussée a été réparée ou refaite entièrement à plusieurs endroits. C’est vraiment plus facile qu’à l’aller.  

Nous arrêtons environ une heure à Santa Rosalia. On se stationne le long de la grande route et on marche jusqu’au centro.  Nous revisitons l’église métallique conçue par Eiffel, exposée à Paris à côté de la tour Eiffel en 1889, puis transportée ici en pièces détachées depuis Bruxelle en 1895.

L'église conçue par Eiffel

On prend notre temps pour apprécier les constructions en bois avec toit de tôle si typiques de cette ancienne ville minière.

Nous passons par la fameuse boulangerie-patisserie El Boleo, le même nom que la minière, fondée en 1901.  La variété de produits est impressionnante.  Nous nous laissons tenter par quelques types de biscuits, une tarte à la goyave et des petits pains non-sucrés qu’on appelle birotes.

On passe ensuite par plusieurs petites rues, devant la mairie et devant la bibliothèque Gandhi avant de retourner au VR.

Nous quittons vers 11h15 et roulons ensuite jusqu’à San Ignacio où nous arrivons vers midi trente, juste à temps pour un diner comprenant sandwich avec le pain birote et tarte à la goyave.  Très bon!

Nous nous sommes installés dans le camping Paraiso Misional, le même qu’à l’aller.  À l’ombre des palmiers et dattiers cette fois-ci car il fait 30 C. La dernière fois, en début janvier, c’était plutôt 21-22 C.

On reste assis à l’ombre tout l’après-midi mise à part une bonne douche vers 16h.  On rencontre une cycliste du Québec qui campe à côté de nous. Une courageuse qui roule non seulement sur la route principale mais aussi sur les anciennes routes de gravier toutes défaites.  C’est très exigeant et certainement dangereux…Du moins la grande route…

Vers 17h, on va prendre une petite marche au centre du village. On fait le tour du parc central en face de la mission.  

Au retour, j’explore une partie du camping et découvre un petit étang alimenté par un ruisseau sous les dattiers.  Il y a des centaines de dattes par terre.  Est-ce qu’ils les ramassent par terre et les lavent avant de les faire sécher? Je ne sais pas.  Un peu de guitare ensuite. Un gars de Nouvelle-Écosse vient me voir et m’offre de jammer avec lui ce soir. Il joue des percussions. On verra.

Vers 18h, le soleil se cache et on peut manger dehors sans problème.  Hélène nous a cuisiné des pâtes à la sauce tomate avec le restant de la saucisse d’hier et beaucoup de légumes.

Après la vaisselle, on retourne faire un petit tour au centro.  Un grand-duc hulule dans un arbre en bord de route.

Au retour, pas de nouvelle du percussionniste.  Il y a au moins 25 VR dans le camping dont une dizaine d’une caravane. C’est très tranquille.

On joue deux parties de boggle et ensuite blog et lecture.